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Дата 07.04.2008 15:05:16 Найти в дереве
Рубрики Современность; Флот; Версия для печати

Канада выразила протест Франции по поводу испытаний БПЛ

Агентство Франс-Пресс

канада выразила портест Франции по поводу испытаний БРПЛ М51 в Северной Атлантике, так как пуски могут угрожать воздушному движению в этом самом оживленном регионе мира.
Франция дважды испытывала М51 в ноябре 2006 и июне 2007 г.и планирует оснащать ими ПЛАРБ начиная с 2010 г.
Первый пуск заврешился в водах Атлантики в нескольких сотнях км от канадского побережья в международных водах, что вынудило канадские авиационные власти закрыть движение в 300-мильной зоне из-за соображений потенциального риска "падения обломков ракеты".
Канадское правительство высказало свои озабоченности и перед вторым пуском 21 июня 2007 г, особо отметив вопросы "общественной безопасности" и "дополнительных издержек для авиакомпаний"
В обоих случаях ракеты не несли ядерного боезаряда.

Revue de presse
28/03/2008 : AFP
Ottawa a protesté contre des essais de missiles français dans l'Atlantique


Le Canada a protesté contre des essais de missiles balistiques français dans l'Atlantique Nord, s'inquiétant notamment des risques pour la navigation aérienne dans ce couloir, le plus fréquenté au monde, indique vendredi le quotidien The Globe and Mail.

La France a procédé en novembre 2006 et juin 2007 à deux tirs du missile stratégique M51, qui doit équiper à partir de 2010 ses sous-marins nucléaires lanceurs d'engins.

Selon des documents officiels canadiens obtenus par le journal en vertu de la loi d'accès à l'information, le Canada a exprimé sa "vive préoccupation" à la France avant chacun de ces tests, tentant même d'empêcher le premier.

Le premier missile, lancé du centre de Biscarosse, au sud-ouest de Bordeaux (sud-ouest), s'était abîmé, à plusieurs centaines de kilomètres des côtes canadiennes, dans les eaux internationales.

Les autorités canadiennes, responsables du trafic aérien dans cette partie de l'Atlantique, avaient dû interdire les mouvements d'avions à l'intérieur d'une zone de 300 miles marins en raison du risque potentiel "de chute de débris du missile", selon les documents obtenus par le journal.

La gouvernement du Canada avait à nouveau exprimé sa "vive préoccupation" avant le second essai, le 21 juin 2007, invoquant notamment des questions "de sécurité publique" et "des coûts additionnels pour les compagnies aériennes".

Dans les deux cas, les missiles ne transportaient aucune charge nucléaire.

Il n'avait pas été possible vendredi d'obtenir immédiatement confirmation de la démarche canadienne, auprès des autorités à Ottawa. L'ambassade de France à Ottawa n'a fait aucun commentaire s'agissant d'une affaire concernant la Défense nationale.

Le centre de surveillance aérien de Gander, à Terre-Neuve dans l'est du Canada, gère les mouvements d'environ 1.000 avions par jour qui traversent l'Atlantique dans les deux sens. Les tirs de missile avaient cependant eu lieu entre les deux périodes de pointe de la journée.